Le chorégraphe français, Hervé Koubi a 25 ans lorsqu’il découvre l’histoire de ses ancêtres algériens et décide d’en apprendre plus sur ses racines, sur la terre de ses aïeuls. Son spectacle, “Ce que le jour doit à la nuit”, inspiré par la peinture orientaliste et les sculptures de l’art islamique, reprend la trame du roman du même nom de Yasmina Khadra pour raconter la relation du chorégraphe à ses ancêtres à travers un chef-d’œuvre de danse moderne, mêlant hip-hop, danse de rue et danse contemporaine.

Sur scène, sur fond de musique soufie entremêlée avec des œuvres de Bach, douze danseurs originaires d’Algérie et du Burkina Faso, se chargent d’évoquer ce passé méconnu. Au fur et à mesure que leurs longues jupes blanches s’entrecroisent, s’emmêlent, dévoilant la beauté de leurs corps en mouvement, c’est l’histoire d’Hervé Koubi qui se dessine. Les danseurs, spécialistes du hip-hop et des arts martiaux, sont époustouflants, ils bondissent, soulèvent, attrapent, tournoient !

Pour ceux qui souhaitent avoir un petit aperçu du spectacle :