Rencontre avec Dalie Farah vendredi 19 janvier

Rencontre avec Dalie Farah vendredi 19 janvier

Vendredi 19 janvier au CDI
 

  • De 8h à 10h
    avec les élèves de première
    de Mme Tonelli et Mme Tesson
     
  • Puis de 10h à 12h
    avec les étudiants de HK AL
    de Mme Osmani
     
    Rencontre avec Dalie Farah
    autour de deux romans
     
  • Impasse Verlaine (2019)
    pour les élèves de première
     

     
    Présentation d’Impasse Verlaine par Dalie Farah sur son blog  :

« Impasse Verlaine, raconte deux enfances, et un lien.
L’enfance d’une petite Berbère dans les montagnes des Aurès et celle de sa fille à Clermont-Ferrand.
J’ai voulu raconter la force, la douleur, la violence, la complexité du lien entre une mère et sa fille, j’ai écrit à partir de ma matière biographique mais aussi de vies de femmes rencontrées. J’avais envie d’une course, que le lecteur puisse revivre cette pulsion de vie qu’est l’enfance.
J’ai essayé de faire un livre tendre et drôle avec une matière qui ne l’était pas.
Ce roman ne témoigne de rien, il n’a pas de message. Il n’y a pas d’héroïnes, ni de modèles édifiants, le roman veut juste dépeindre deux vies minuscules, ce qui les fabrique, ce qui les constitue, ce qui les blesse.
Ce roman raconte aussi un amour profond, essentiel, vital : celui des mots capables pour la mère, de changer le réel et pour la narratrice, de le réenchanter.
On est la mère et la fille qu’on peut, c’est l’idée. »
 

  • Retrouver Fiona (2023)
    pour les étudiants de HK AL
     

     
    Résumé de Retrouver Fiona sur leblog de Dalie Farah :

« Le 12 mai 2013, Fiona, 5 ans, disparaît à Clermont-Ferrand, juste à côté de chez moi. Quatre mois plus tard, sa mère, Cécile Bourgeon, avoue en garde à vue que l’enfant est enterré près d’un lac de la région. Elle accuse son compagnon, Berkane Makhlouf, d’avoir frappé sa fille. Le corps ne sera jamais retrouvé.
L’affaire Fiona commence là, suit un procès, puis un autre, un autre et encore un autre. La presse s’en est emparée, la vox populi aussi : le mal accompli n’a pas de sens, on en cherche quand même. Les derniers jours de Fiona font l’objet d’enquêtes, de fantasmes, d’interrogations sans fin.
L’affaire m’intrigue d’abord comme n’importe quel Clermontois. Quand l’aveu vient briser l’image de la mère éplorée et la remplace par celle d’une mère soupçonnée de coups et de meurtre, je me sens touchée de façon singulière. Ces vies résonnent avec la mienne. Fascinée, j’assiste aux procès, je prends des notes, puis au fil des séances, je me rends compte que je fais partie de cette histoire. Depuis ma propre survie aux coups que j’ai reçus, depuis mes embarras à être mère, je perçois le processus qui mène à la mort de Fiona.
Depuis neuf ans je vis avec ce drame. J’essaie de comprendre les mères, comprendre la violence, comprendre l’enfance vulnérable et le huis clos de vies qui semblent condamnées à souffrir ou à faire souffrir si personne ne vient rompre cette fatalité.
Car l’affaire révèle aussi comment le mal échappe à ceux qui le jugent comme à ceux qui le commettent. »
 
En partenariat avec Des livres comme des idées et le FSE du lycée