Le lycée Arthur Rimbaud propose à ses élèves d’apprendre à partir de la seconde une troisième langue vivante étrangère et c’est une véritable chance puisque désormais très peu d’établissements le permettent.

Pourquoi choisir l’italien en LVC ?

Choisir l’italien en LVC, ce n’est pas seulement apprendre une nouvelle langue, c’est également découvrir une autre culture, particulièrement riche, variée et reconnue dans le monde entier dans de très nombreux domaines et notamment pour son patrimoine. C’est également se confronter à l’Autre et à l’Ailleurs dans le cadre de voyages, d’échanges ou de toute sorte d’actions pédagogiques. Mais c’est aussi et surtout être en mesure de se démarquer tant pour l’orientation dans l’enseignement supérieur que dans l’entrée dans le monde du travail. En effet, dans la mesure où l’Italie est le premier partenaire économique de notre région et le deuxième de la France, les italianistes, généralement moins nombreux, sont souvent particulièrement recherchés.

Comment se déroule l’enseignement de l’italien LVC ?

Cet enseignement de trois heures hebdomadaires, qui repose en grande partie sur l’oral, prend appui sur des documents authentiques et variés – tous les domaines sont représentés comme par exemple la littérature, la bande dessinée, le roman graphique, le théâtre, l’art, la musique, le cinéma, la photographie… Cet enseignement s’intéresse également particulièrement aux spécificités culturelles italiennes, comme par exemple son patrimoine, ses domaines d’excellence ou encore sa gastronomie, et se fonde sur une pédagogie de projets impliquant aussi souvent que possible des sorties scolaires et la venue d’intervenants extérieurs.

Pourquoi l’italien est recommandé aux élèves dyslexiques et dysorthographiques ?

Il est en effet important de savoir que l’italien est souvent recommandé aux élèves dyslexiques et dysorthographiques puisqu’il a y dans cette langue une correspondance parfaite entre l’écrit et l’oral c’est-à-dire que tout ce qui s’écrit se prononce, tout ce qui s’entend s’écrit et chaque son a une seule et unique graphie.

Et au baccalauréat ?

Le coefficient de cette option facultative est de 2 pour la classe de première et de 2 pour la classe de terminale, coefficients qui s’ajoutent à la somme des autres coefficients portant sur les enseignements obligatoires.

Pour conclure, étudier l’italien en LVC au lycée Arthur Rimbaud d’Istres, c’est être en mesure à la fin de la terminale d’atteindre dans cette langue un niveau B1 – ce qui correspond à un niveau d’utilisateur intermédiaire –, c’est découvrir une autre culture, c’est faire des rencontres avec des Italiens, c’est s’enrichir personnellement, c’est participer à sa réussite au baccalauréat, c’est se distinguer et mettre toutes les chances de son côté pour l’orientation et l’entrée sur le marché du travail ; tout cela en se faisant plaisir !

Ludovic Fina, professeur d’italien au lycée Arthur Rimbaud d’Istres, chargé de cours dans l’enseignement supérieur et docteur en Études Italiennes de l’Université d’Aix-Marseille, ludovic.fina@ac-aix-marseille.fr