Azalaïs d’ARBAUD

Azalaïs d'ARBAUD
Azalaïs d’ARBAUD

Azalaïs d’ARBAUD : née en 1834 et morte en 1917, elle était la mère de Joseph d’Arbaud et vivait à Meyrargues.

Elle était poétesse et plus précisément félibresse (féminin de félibre), c’est à dire qu’elle écrivait en langue d’oc (langue romane notamment parlée dans le tiers sud de la France) et participait aux travaux du Félibrige (association qui œuvre dans un but de sauvegarde et de promotion de la langue, de la culture et de tout ce qui constitue l’identité des pays de langue d’oc).

Se désignant sous le pseudonyme de « la Felibresso dou couloun », elle a collaboré à l’Armana Prouvençau (almanach provençal) en 1860 en écrivant « Madaleno e lou tavan rous » qui fût le premier poème écrit par une femme et inséré dans l’Armana depuis sa création en 1855, puis La Dourgueto en 1862.

En 1886, Elegio sus la mort de ma tourtouro a été couronné aux Jeux floraux d’Aix-en-Provence ; en 1888, elle a obtenu un premier prix aux Jeux Floraux de Digne pour l’Anello d’or.