Azalaïs d’ARBAUD : née en 1834 et morte en 1917, elle était la mère de Joseph d’Arbaud et vivait à Meyrargues.
Elle était poétesse et plus précisément félibresse (féminin de félibre), c’est à dire qu’elle écrivait en langue d’oc (langue romane notamment parlée dans le tiers sud de la France) et participait aux travaux du Félibrige (association qui œuvre dans un but de sauvegarde et de promotion de la langue, de la culture et de tout ce qui constitue l’identité des pays de langue d’oc). (…)
Annie Ernaux, née en 1940, est une professeure de lettres et écrivaine, couronnée par le Prix Nobel de littérature en 2022.
Née dans un milieu modeste, elle devient successivement professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes en 1971. Elle fait son entrée en littérature en 1974 avec Les armoires vides, un roman autobiographique.
Elle obtient en 1984 les Prix Renaudot et Maillé-Latour-Landry pour La place, également autobiographique. Suivent une dizaine d’ouvrages publiés, dont (…)
Élisabeth Badinter, née en 1944, est une femme de lettres et philosophe. Elle est également une femme d’affaires, fille du fondateur de Publicis.
Spécialiste du Siècle des Lumières, elle est auteur de nombreux essais et biographies littéraires.
Dans son premier livre publié en 1980, L’Amour en plus, elle met en cause l’idée que l’amour maternel est quelque chose d’exclusivement naturel : pour elle, il est également l’effet d’un contexte culturel qui participe à la production de celui-ci. (…)