Notre modèle de consommation est-il viable ?

Notre modèle de consommation est-il viable ?

Du lundi 16 au mercredi 23 avril la classe de 2°3 a effectué un séjour à l’éco-gîte du Loubatas à Peyrolles dans le cadre d’un projet sur le développement durable.

2nd3

Notre modèle de consommation est-il viable ?

Mardi matin :
Pour commencer cette matinée nous nous sommes réunis dans la salle polyvalente au rez-de-chaussée. Adèle, l’animatrice du Loubatas, nous a dit que le thème que nous étudierons sera « croissance/décroissance ».

Elle nous a distribué un petit livret intitulé : « L’empreinte écologique »

Ce livret nous a permis de connaître notre consommation d’énergie quotidienne, c’est à dire ce que nous consommons dans la vie de tous les jours. L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature. C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. Nous nous sommes servi de ces informations pour calculer notre « Empreinte Écologique ».
Les résultats de la classe sont très variés. Quelques élèves avaient une empreinte écologique supérieure à 8,8 hectares : si tout le monde était comme eux, il faudrait plus de 4 planètes pour vivre, mais la moyenne de la classe était comprise entre 3,3 et 5,5 hectares soit 2 planètes pour vivre ( trop de consommation , épuisement des ressources naturelles).

Ensuite Adèle nous a proposé un jeu pour mettre en évidence les inégalités sociales et les inégalités économiques qui sont présentes sur terre. Sur les murs de la salle il y avait cinq images qui représentaient les cinq continents . En sachant qu’une personne de la classe vaut 300 millions d’individu sur terre nous nous sommes répartis sur chaque continent de la meilleure façon possible. Adèle nous a ensuite demandé de répartir l’argent de chaque continent (une chaise vaut 100 milliard d’euros) A ce moment nous avons vu les inégalités qui commençaient à se creuser .
Exemple : L’ Afrique avait une chaise pour quatre personnes alors que l’Europe avait douze chaises pour 6 personnes . Pour continuer Adèle nous a demandé de placer des bougies pour chaque continent . (Bougie = énergie consommée ) L’ Afrique n’avait que quatre bougies alors que l’Amérique du Nord en avait seize. Pour finir l’animatrice nous a passé des petits papiers en forme de terre. Nous devions essayer de deviner combien de terres il fallait pour subvenir aux besoins des populations continent par continent .
Là encore il y a des inégalités. L’ Afrique n’aurait besoin que d’un tiers de terre alors que l’Amérique elle aurait besoin de quatre planètes (ou cinq selon les calculs) pour subvenir aux besoins de l’humanité. Avec une empreinte écologique supérieure à 8,8 hectares, les ressources naturelles s’épuisent.

Ce jeu nous a montré qu’il existe des inégalités sur terre en terme de besoins énergétiques et d’empreinte écologique.

Nous nous somme ensuite tous réunis dehors pour la deuxième partie de la matinée . L’ensemble de la classe a formé un cercle . Nous nous sommes rangés par petits groupes . Adèle a donné à chaque groupe des papiers ou étaient inscrits des petits slogans qui portaient sur la croissance et la décroissance. A chaque fois que nous trouvions la bonne explication au slogan nous avancions de niveau (nous avons commencé comme si nous avons besoin de 4 planètes pour vivre et au fur et à mesure nous avançions jusqu’à arriver à une seule planète) . Par exemple pour un slogan on pouvait expliquer qu’au lieu de consommer beaucoup de chauffage quand il fait froid on peut mettre un pull pour moins consommer. Après cela nous avons fait des sketchs par groupes avec les différents slogans qu’Adèle nous a donné . Nous avons bien rigolé. Après ce bon moment nous nous sommes tous rassemblés sur les marches pour conclure sur le sujet de la matinée.

Cette journée nous a sensibilisés sur notre façon d’utiliser les énergies qui ne sont pas toutes renouvelables. Cette matûrement nous influencer sur notre comportement car notre empreinte écologique est beaucoup trop élevée ….

Valentin , Rachid et Corentin