Spina Margot
Roncin Anneloup
COURT-METRAGE
DER PINGUIN
Nous nous sommes rendus au festival tout court d’Aix en Provence ce Vendredi 06 décembre au cinéma le Mazarin.
Les dessins sont faits sur fond blanc, qui est la couleur principale (la neige blanche, le pingouin blanc et noir, l’ours blanc). Les autres couleurs, tel le rouge du feu ou du sang en sont d’autant plus accentuées. Seuls les personnages et les éléments nécessaires à l’histoire sont présents.
Le court-métrage est muet. La musique de Gainsbourg Je t’aime,... Moi non plus prend le rôle de leit-motiv durant les passages dits ’’coquins’’. Les seuls autres sons présents sont des bruitages, comme les bruits de pas dans la neige, ou le bruit du feu qui crépite, ou encore les grognements de l’ours blanc. Ils se substituent aussi aux paroles des personnages.
Der Pinguin est construit comme une bande dessinée, les paroles des personnages représentées par des images dans des phylactères.
Différentes interprétations sont possibles. Le court-métrage peut apporter des messages moraux par caricature des faits suivants :
- zoophilie et adultère (la relation entre la femme et le pingouin)
- meurtre (chaque personnage a tué au cours de l’histoire ; le mari a tué l’ours, la femme a tué le mari et le pingouin a tué le policier et la femme)
- la consommation de drogue et d’alcool (le pingouin en consomme)
- sexisme (la femme faible facilement influencée)
- l’incompétence policière (le policier pense seulement à coucher avec la femme et échoue à arrêter le pingouin criminel en fuite).
On trouve aussi quelques incompréhensions, dont la zombification de l’ours et du mari vengeurs.
Nous avons peu apprécié ce court-métrage, qui était trop noir à notre goût bien que cela fut volontaire de la part de l’auteur de la bande-dessinée dont il est tiré.