A la demande du Conseiller principal d’éducation M Bourcelot, M Akopian, président de l’association « clean my calanques », est venu au lycée Marcel Pagnol, pour la deuxième fois cette année, le jeudi 27 mars 2025 pour sensibiliser nos élèves ( deux classes) sur la pollution du littoral marseillais.
Ensuite, les élèves de la classe média, Mme Cristofol et M Kherbouche ont profité de la venue de M Akopian pour l’interviewer.
L’enregistrement sera bientôt en ligne.
"Clean My Calanques c’est une bande de potes qui en a eu marre de voir sa ville devenir une déchetterie au fil des années et qui a eu envie de faire changer les mentalités ! Ils et elles ont donc remonté leurs manches et ont commencé à organiser des randonnées de dépollution dans les calanques. Après 7 ans d’existence, l’association représente maintenant plus de 110.000 Cleaners sur les réseaux et plus de 67 tonnes de déchets retirées des calanques et du littoral."
« On sous-estime notre pouvoir d’action : beaucoup de personnes pensent que les petits gestes isolés sont inutiles et qu’il vaut mieux baisser les bras. C’est tout le contraire ! Chaque action a son impact, et nous devons montrer l’exemple aux générations futures pour protéger notre environnement. »
Clean my calanques dans la presse : https://cleanmycalanques.fr/presse
La Provence - Publié le 25/11/24
Comment l’équipe de Clean my calanques a levé une armée pour chasser le plastique de Marseille
Depuis 2017, à Marseille, Eric Akopian et Céline Albinet, 30 ans tous les deux, ont lancé le mouvement "Clean my calanques". Une force citoyenne, soutenue par des rappeurs comme SCH, ou des youtubeurs tels Michou, qui nettoie régulièrement plages, calanques mais aussi l’espace urbain de Marseille. Leur premier ennemi ? Le plastique, qui envahit ville et nature.
70 300 abonnés sur Instagram, 19 000 followers sur Facebook… Quand on s’appuie sur une telle force de frappe, et qu’on est aussi relayés par des stars comme Michou (10 millions d’abonnés sur Youtube) ou le rappeur SCH, non seulement vous êtes écouté mais soudain, "vous faites peur". Eric Akopian s’en amuse mais il s’en réjouit sérieusement aussi : désormais, à Marseille, chaque post de "Clean My Calanques", le mouvement qu’il a créé en 2017 avec son amie Céline Albinet, est scruté de près par les autorités. À commencer par la Métropole Aix Marseille Provence, en charge au quotidien de la gestion des déchets, qui redoute les coups de gueule du barbu trentenaire. "On est devenus une force d’interpellation", sourit-il. Dimanche, ils étaient encore une centaine de bénévoles, mobilisés pour nettoyer les abords de la plage des Catalans (7e).
Dans la joie d’aller contre l’impuissance, l’envie de faire "sa part". Rochers, digues, aux côtés des habituels mégots par milliers, "on a encore trouvé énormément de plastique : emballages alimentaires, bouteilles, etc.", enrage-t-il. "Les gens ne pigent pas que tout ce qu’ils jettent, même en ville, va se retrouver dans la mer." Les coups de gueule du barbu tatoué sont célèbres mais il ne veut pas s’enfermer dans ce personnage "de mec qui râle. Je ne suis ni ça, ni un guignol, même si l’humour est important pour toucher les gens". Le Marseillais dont l’énergie incontrôlable mettait à rude épreuve la patience de ses profs ("C’est vrai, j’étais chiant") en a fait aujourd’hui une force : elle soulève des montagnes, entraîne à sa suite des habitants de la cité phocéenne qui, comme lui, en ont "marre" de la voir souillée.
