Etude de la ripisylve de l’île Piot

Nous avons effectué une sortie pédagogique mercredi 24 mai après-midi. Le but était de découvrir et d’étudier l’écosystème de la ripisylve de l’Île de Piot. Pour rappel, une ripisylve est un écosystème, que l’on retrouve en milieu aquatique et aux berges des cours d’eau. Mais qu’est-ce qu’un écosystème ?

Un écosystème se compose d’une biocénose (la faune et la flore) et d’un biotope (milieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées), la biocénose étant en interaction avec le biotope. L’étude de la ripisylve de l’île Piot que nous avons faite, se concentre sur la végétation qui se développe le long d’un drain présent sur cette ile. Le drain étant un canal artificiel conçu dans les années 1971-1973 qui sert à drainer et évacuer l’eau lors des grosses crues pour éviter les inondations, ici il sert à évacuer les crues de l’île Piot. Ici, l’écosystème s’est reconstruit sur une roche mère nue composée des dépôts alluvionnaires du Rhône (limons, sable, graviers roulés, et galets). Étant donné qu’il n’y a pas d’enjeux particuliers, l’écosystème depuis se rétablit naturellement, illustrant la dynamique végétale progressive.
Nous avons étudié l’organisation de cet écosystème depuis sa mise en place ainsi que son organisation actuelle d’un point de vue phytosociologique (à savoir l’étude des relations des végétaux entre eux).

Voici les végétaux que nous avons étudiés : CLIQUER sur le pdf pour voir les photos

et deux autres compte-rendus d’autres groupes ici :

La prèle d’eau/des marais :

La prèle est une ptéridophyte, elle descend des calamites, des prèles arborescentes présent au carbonifère, à cette époque elle atteignait la taille d’un arbre, plus tard la plupart de ces plantes se sont fossilisées et ont formées du charbon. Cette plante se trouve principalement dans les milieux humides. Etant donné qu’il s’agit de ptéridophytes, la prèle ne fait pas de graines ni de fleur. Elle se reproduit grâce aux spores comme les champignons. Autour de sa tige se trouve des feuilles organisées en verticille. La prèle est riche en silice.

L’iris jaune :

Le plantin d’eau :

Le roseau :

La lentille d’eau

Nous allons maintenant parler des plantes semi aquatiques

Le frêne :

Le cornouiller sanguin :

Le peuplier blanc :

L’ormeau :

L’ormeau, aussi appelé l’orme, est reconnaissable par ses feuilles. En effet, le limbe de la feuille de l’ormeau, est dissymétrique de part et d’autre de la nervure de la feuille.

Le saule :

Le chèvrefeuille commun (liane) :

L’aubépine :

L’étude des végétaux de la ripisylve de l’Île de Piot a donc été très instructive et nous a permis de découvrir quelques espèces que nous ne connaissions pas. Faute de temps, nous n’avons pas vraiment pu étudier les interactions entre les espèces végétales de cet écosystème.
Enfin, aux abords de la ripisylve étudiée, nous avons pu observer un Rhônomètre, échelle graduée permettant aux habitants de connaître le niveau du Rhône.