Je viens du lycée Ismael Dauphin à Cavaillon où l’on était très peu nombreux à envisager de faire une CPGE. Je n’avais moi-même pas connaissance de ce parcours et me suis retrouvée en PCSI à Mistral sur les conseils de mes profs de lycée car j’aimais les sciences physiques et l’école en général.

J’ai démarré ma prépa en étant très motivée, ce qui m’a permis d’acquérir un rythme de travail efficace dès le début. J’étais en plus à l’internat Mistral, ses horaires et son fonctionnement correspondaient avec le cadre de vie que je voulais pour la prépa.
Je ne connaissais personne en arrivant mais me suis rapidement intégrée à ma classe car on est amené à passer toutes nos journées ensemble ! Même si ça fait bizarre de voir aussi peu de filles à la rentrée (nous étions 10 en PCSI), nous sommes toutes aussi bien intégrées que les gars. Mes meilleures rencontres de prépa étant même des mecs !
S’ensuivent deux ou trois années de travail (acharné pour certains, moins pour d’autres), chacun trouve le rythme qui lui correspond mais certains se ferment des portes en ne faisant pas d’efforts ! La motivation/détermination est primordiale et les étudiants se motivent souvent les uns les autres. En effet, en effectuant une prépa à Mistral, on est peu confrontés à l’esprit concours car c’est beaucoup d’entraide et de soutien que l’on connaît ici, la pression vient donc plutôt des interrogations hebdomadaires qui sont un bon entraînement aux concours ! Certains trouvent leur motivation à l’approche des concours uniquement ce qui nécessite beaucoup plus de travail et d’efficacité que pour ceux qui ont travaillé tout au long des deux ou trois années de prépa.

L’équipe pédagogique est très à l’écoute de ses étudiants et on est très bien conseillé ! Au moment de m’inscrire aux concours par exemple, je ne connaissais que peu d’écoles d’ingénieur et mes camarades ainsi que mes profs m’ont permis de choisir les écoles qui me correspondaient ! Finalement, même avec un confinement, les profs nous ont préparés un maximum aux concours !

J’ai, pour ma part, intégré l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, une école qui paraissait inaccessible à première vue !
Et même si les filles sont peu nombreuses (15 sur 150), là encore nous sommes parfaitement intégrées. Je me suis sentie à ma place tout au long de ma prépa et même le sacrifice de vie sociale que l’on pense être énorme ne l’est pas tant que ça : être efficace au travail permet de profiter des petits moments de pause (peu nombreux certes) afin d’être dans le meilleur état d’esprit possible !

Lisa F, promotion 2018/2020 - ENSAM (Arts et Métiers)