A qui est destiné la spécialité Etudes cinématographiques

A qui est destiné la spécialité Etudes cinématographiques

La spécialité Etudes cinématographiques peut intéresser différents profils d’étudiants :

 les passionnés de cinéma qui voudraient associer à une formation généraliste solide un enseignement approfondi en cinéma dans le but de se spécialiser ensuite dans un domaine lié au cinéma
 les étudiants curieux d’être initiés aux études cinématographiques en première année, avec l’idée d’enrichir leur future spécialisation en lettres, en langues, en philosophie, en seconde année.
 les étudiants intéressés par les domaines des médias, du journalisme, de la communication, et même le marketing

La première année de spécialité étant généraliste (voir rubrique « contenu et esprit des cours »), elle est ouverte à tous les étudiants. Si avoir suivi un enseignement artistique, et en particulier une spécialité Cinéma-audiovisuel, au lycée est utile, comme le fait de disposer d’une bonne culture cinématographique, ce n’est pas indispensable pour démarrer.

La spécialité Etudes cinématographiques associée à l’enseignement généraliste de Classe préparatoire littéraire ouvre de nombreuses possibilités de débouchés, en termes de poursuite d’études et de métier. A l’issue de la classe préparatoire littéraire spécialité Etudes cinématographiques, les étudiants peuvent poursuivre leurs d’études en intégrant une école par voie de concours ou en rejoignant l’université par le biais d’équivalences.

Voici différents types de parcours possibles et de métiers :

 Intégrer une Ecole Normale Supérieure (Lyon ou Ulm) : les ENS sont des grandes écoles publiques qui assurent la formation d’enseignants chercheurs destinés prioritairement à occuper des postes à l’université. Cependant ce parcours peut ouvrir aux secteurs des médias, à la pratique artistique, à la gestion culturelle…Les ENS permettent aujourd’hui , en cas d’admission à une grande école de cinéma, d’intégrer ce cursus au leur.
 Intégrer une Institut d’Etudes politiques (IEP) : cela peut ouvrir aux métiers du journalisme, à la gestion culturelle publique ou privée
 Intégrer une Ecole de commerce : cela ouvre essentiellement à tous les métiers de l’entreprise, et en particulier ceux en lien avec le cinéma (production, distribution, gestion de fonds cinématographiques, les métiers sont très nombreux)
 Intégrer une école de Communication (Celsa) : cela ouvre aux métiers du journalisme, de la communication institutionnelle par et autour de l’image, aux métiers de la publicité et du marketing, en particulier aux métiers de la distribution cinématographique
Intégrer une école de cinéma : la formation en hypokhâgne donne beaucoup d’atouts pour passer avec succès les concours des grandes écoles de cinéma ou intégrer un master professionnel de cinéma. Chaque année d’anciens étudiants sont admissibles et admis à ces écoles. Plusieurs anciens étudiants ont intégré Louis Lumière, l’INSAS (Bruxelles), L’IAD (Bruxelles), le SATIS (Aubagne), des masters professionnels...
 Intégrer l’université en parcours cinéma : les possibilités de formation à l’université sont très nombreuses et variées. Elles offrent des débouchés professionnels eux-mêmes divers. A l’issue de trois années de classe préparatoire littéraire, spécialité Etudes cinématographiques, il est possible d’obtenir un diplôme de licence en cinéma avec les universités partenaires (Nanterre, Aix Marseille, Paris VIII, Lyon II, Montpellier), ou une équivalence de L3 dans d’autres universités (par le biais d’une commission de validation d’acquis).
 Intégrer l’université dans une autre discipline grâce à une double équivalence. Avoir reçu une formation en cinéma peut favoriser une projet de recherche transcidiplinaire, peut permettre d’enseigner en spécialité artistique en lycée. Le capes et l’agrégation interne de lettres modernes présentent désormais des épreuves de cinéma, en option dans le premier cas.