Du 12 au 17 février, le cinéma les lumières de Vitrolles organise le festival « Polar en lumière » : cette année le cinéma italien est à l’honneur...
Polar en Lumières, le festival qui s’est joué à guichets fermés
Poussé par le public, le festival vitrollais pourrait bien être obligé de passer à la vitesse supérieure. Bilan avec son créateurRetour ligne automatique
athieu Labrouche, en ce lundi matin d’après festival, peine à s’extraire du tourbillon qui l’a happé le 11 février pour le relâcher sur la grève du dimanche soir, quelques heures après l’avant-première de L’Attentat.
"Il y a eu tellement de moments intenses, observe le directeur des Lumières, que je serais bien incapable d’en dresser un palmarès. J’ai été très impressionné par le débat qui a suivi la projection de « Piazza Fontana », quand Massimo Carlotto et Marco Tullio Giordana ont parlé de leur pratique artistique et de leur engagement politique avec le public.
J’ai beaucoup aimé aussi le débat « Marseille, je t’aime moi non plus » avec les écrivains marseillais. Tout a été dit, sans tabou, sans fausse honte. Souvent, le public n’était pas d’accord avec les intervenants et ne se gênait pas pour le dire", s’amuse Mathieu Labrouche qui conclut que « Tout a été de haut niveau, depuis le premier film projeté, Ombline, jusqu’au spectacle de Gari Grèu, concert étonnant qui a vu se mélanger le jeune public, très marseillais propre au Massilia Sound System, et le public des habitués de nos festivals, c’était intéressant ».
Ce public d’habitués, des inconditionnels, attendait depuis décembre l’ouverture des guichets pour la 4e édition de Polar en Lumières. « À la mi-janvier, les 115 pass étaient vendus. Sur chaque projection, chaque spectacle, on disposait d’un petit 20 % de places disponibles qui elles aussi ont été très rapidement achetées. » C’est donc quasiment à guichets fermés que le cinéma vitrollais a traversé la semaine.
« Pour 20 %, notre public vient du Pays d’Aix et de Marseille. Parmi les 80 % de Vitrollais, il y a les fidèles des fidèles, les Amis des Lumières, qui ont participé, bénévolement, à la logistique du festival. On s’est notamment appuyé sur eux pour aller chercher les invités, les ramener à leur hôtel, etc.. »