Une semaine au CIRM
« J’ai eu la possibilité d’intégrer le Centre International de Rencontres Mathématiques durant les vacances de printemps 2022. Suite à un message pronote proposant cette semaine des Cigales, j’ai déposé ma candidature sans réellement m’attendre à quelque chose mais j’ai finalement été choisie pour y participer.
En partant je me disais que ça serait certainement une bonne expérience et que c’était un bon moyen de valoriser mon dossier ainsi que de réfléchir à mes futurs choix d’orientation.
Mais cette semaine m’a en réalité apporté bien plus que cela. Le projet qui m’a permis d’accéder à cette très belle expérience, réunissait 26 lycéennes venant de toute la France et même d’Espagne. J’ai pu faire des rencontres qui m’ont certainement marquée à vie. J’ai pu voir les mathématiques d’une manière totalement différente et j’ai pu tisser des liens avec des personnes que j’estime énormément. Les chercheurs qui nous ont encadrées durant toute cette semaine m’ont rappelé à quel point les maths peuvent être amusantes quand on aime ça et que malgré le travail qu’il est nécessaire de fournir dans ce domaine, il est toujours possible de laisser de la place au rire et aux moments de complicité. Leur investissement et leur passion m’ont beaucoup inspiré.
Je n’ai jamais douté de mon droit d’être dans le domaine des sciences mais je sais que certaines (et même certains) pensent ne pas être capable d’aller bien loin… Mais si Les Cigales m’ont bien appris une chose c’est que si on aime, on peut.
J’espère que ce projet en inspirera d’autres. »
Iliana Triai-Simon
Petites questions à Iliana :
Quel était ton planning lors de cette semaine ?
« Nous avons assisté à plusieurs conférences au cours de la semaine, visité les laboratoires qui étudient les conditions physiques des sportifs de Luminy (on a fait pas mal de sport d’ailleurs) et fourni un gros travaille de recherche chaque matin. »
Sur quoi portaient tes recherches ?
« On nous a demandé de choisir un sujet parmi un certain nombre le premier jour, j’ai choisi les substitutions et j’ai présenté mes recherches en fin de semaine avec le reste de mon groupe sous forme de poster. Mon sujet était très complet, nous avons utilisé Python pour analyser les substitutions et en faire nos déductions. Nous devions ensuite prouver nos suppositions par nos propres moyens et c’était certainement le plus compliqué, il fallait avoir des connaissances solides sur les suites arithmétiques. Heureusement, quand nous étions vraiment en difficultés les chercheurs nous donnaient de petits indices par-ci par-là. »
Un article de la presse en parle !
Iliana Triai et Jessica Gouirand