Allez, fais le clown...

Allez, fais le clown...

Les élèves de la spécialité Théâtre et ceux du groupe atelier Théâtre 5e ont pour ce premier trimestre un programme de découverte des arts du spectacle vivant. Le premier cycle s’adressait au clown qui sommeille en chacun de nous.

Depuis le début de l’année, nous avons travaillé sur le clown. Dans cet article nous allons parler de ce que nous avons appris et vécu.

Tout d’abord, nous avons appris que le mot « cirque » vient du latin « circus » qui signifie « cercle ». Cela montre que l’existence du clown remonte à très longtemps.

Contrairement aux idées reçues, le clown n’est pas le personnage cliché, stupide et ridicule que nous voyons dans les cirques mais une extension du comédien poussée à son paroxysme lorsque l’on parle du clown de théâtre. Trouver son clown c’est exploiter ses faiblesses pour faire rire le public. Là où le clown de cirque vise un public enfantin, le clown de théâtre, lui, vise un public adulte, comme nous l’avons découvert avec Proserpine. Mais dans l’ensemble, il est quand même adapté au public familial (Arletti, Slava).

C’est dans ce contexte que nous avons pu expérimenter le clown sur le plateau. C’était une belle découverte, nous avons pu nous connaître. En pratiquant, nous avons pu découvrir de nouvelles facettes de notre personnalité que nous ne révélons pas forcément dans la vie quotidienne. Nous avons expérimenté le lâcher-prise. Lorsque nous enfilons notre nez de clown, nous sommes libres de faire ce que nous voulons sans peur du jugement des autres.

Toutefois, il peut ne pas être évident de s’exposer sur scène. Le clown demande de la spontanéité, apprendre à faire rire, à se rapprocher du rire est une expérience agréable mais pas facile pour autant. Le clown est hors normes, il ne peut pas exister s’il reste dans la norme. Comme nous avons pu le voir, nous n’avons pas des profils extravagants mais nous avons tous expérimentés notre clown.

Chacun a le sien. Trouvez le vôtre !

Manon, Anna, Lucile, Milan, Hugo, Aurélien.