Le projet s’est déroulé du mois de février au mois de juin avec plusieurs rendez-vous.

Tout a commencé avec un premier atelier de sensibilisation au hip hop à la friche de la Belle de mai avec Elias, un danseur de la compagnie Hylel. Le groupe a particulièrement apprécié son approche de la danse.

Elias a accepté de poursuivre le travail. Il est venu à trois reprises au lycée pour faire une création hip hop avec les élèves. Cette création a été présentée lors de la semaine des arts au lycée et au pavillon noir. Elle avait pour enjeu la notion d’individu et de collectif.

Lors de ces ateliers, une danseuse du groupe a été repérée. Elle a pu participer, auprès de la chorégraphe Marina Gomes, à la dernière création de la compagnie Hylel : Bach Nord. Cette création a été présentée au festival de Marseille le 18 et 19 juin au théâtre de la sucrière à Marseille. Cette pièce célèbre la vitalité des cultures urbaines, et en particulier du hip-hop. En rappelant que les danses de rue apparaissent dans les périphéries des grandes villes, souvent dans un contexte de violences et d’injustices, Marina Gomes porte une voix de la jeunesse des quartiers populaires, de son énergie, son électricité, sa créativité.

Le groupe d’option a pu également voir un spectacle dans le cadre du festival de Marseille : « lovetrain2020 » d’Emmanuel Gat. Il s’agit d’une ‘comédie musicale’ contemporaine. Une ode chorégraphique au son et à l’atmosphère des années 80, incarnée par la musique de Tears for Fears, avec sa force utopique et son groove épique.

Afin de préparer ce spectacle, les élèves ont bénéficié d’une médiation avec Lola du festival de Marseille. Lors de cette intervention, ils ont pu découvrir l’univers du chorégraphe et des comédies musicales. Ils ont été amené à créer une conférence de presse pour une comédie musicale fictive.