Classe Prépa Bac Pro - Témoignage d’un ancien étudiant de la CPES du lycée Artaud

Classe Prépa Bac Pro - Témoignage d'un ancien étudiant de la CPES du (…)

Témoignage de Hans, ancien étudiant de la CPES promotion 2017/2018

Au collège, je passais énormément de temps à jouer aux jeux-videos comme plusieurs de mes amis et j’étais totalement désintéressé par l’école et ce qui demandait un effort intellectuel en général.
J’avais des résultats moyen, autour de 11 de moyenne, et j’ai donc logiquement choisi de poursuivre en bac professionnel ( SEN ) pour éviter d’avoir trop de travail tout en choisissant le secteur du numérique qui m’intéressait naturellement.

Une fois en bac pro mes résultats étaient bien meilleurs, autour de 17 de moyenne, sans travailler plus pour autant et en parallèle je pouvais continuer à passer mon temps dans les jeux-videos qui constituaient ma principale passion.
Cependant, ce mode de vie que je désirais au collège et qui a justifié mon orientation en bac pro commençait à m’ennuyer fin première, début terminale et débutait alors mon regret de m’être orienté ainsi sachant que mes matières préférées étaient devenues les maths et la physique.
Je pensais alors m’orienter vers un DUT GEII ou RT après le bac pro pour étudier des choses un peu plus théoriques toujours dans le domaine du numérique, avec comme idée derrière la tête de poursuivre ensuite en école d’ingénieur.
Cependant les bac pro ont pour réputation de souvent échouer dans ces filières car ils n’ont pas le bagage scientifique adapté.
J’avais alors la peur, moi aussi, d’échouer en DUT ou alors de réussir à passer limite le DUT mais sans possibilité de poursuivre en école d’ingénieur après.
Puis en faisant des recherches sur les possibilités de poursuivre dans des cursus scientifiques après un bac pro j’ai découvert grâce à internet les prépa TSI en 3 ans ainsi que la CPES spécial bac pro du lycée Antonin Artaud de Marseille. Ces filières étaient une garantie pour moi de faire des maths et de la physique comme je voulais tout en suivant une formation adaptée au bac pro : c’était un bon compromis. Cependant il n’existait pas d’ établissements du genre près de chez moi, dans le sud ouest. Ainsi m’engager 3 ans dans la même prépa TSI loin de chez moi me posait problème. J’ai donc choisi la CPES d’Artaud car elle ne m’imposait de ne passer qu’un an loin de chez moi au lieu de trois, tout en offrant la formation qui m’intéressait et la liberté à la fin de choisir DUT ou prépa TSI.

J’ai donc intégré la CPES après mon bac pro qui était mon vœux n°1 sur APB.
Au début en sciences les professeurs mesurent un peu le niveau de chacun, on fait des révisions de choses normalement acquises en bac pro et au collège.
Le niveau était assez hétérogène car le sérieux des cours scientifiques n’est pas le même dans tous les lycées professionnels.
Mais ceux qui travaillaient et qui avait goût pour les sciences et la difficulté s’en sortaient bien.
Puis le niveau augmente petit à petit et il faut s’accrocher et travailler avec les autres pour suivre.
Les cours littéraires sont également intéressants et très utiles car ils ouvrent l’esprit à d’autres questions et permettent de revoir des bases importantes notamment en orthographe, en anglais...
Si on a joué le jeu jusqu’au bout on arrive à la fin de la CPES avec un très bon niveau de bac STI2D, bien meilleur même que beaucoup d’élèves de STI2D qui avaient évolués malheureusement dans des lycées difficiles.

A la fin de la CPES j’avais un très bon dossier pour poursuivre en prépa TSI, j’ai donc été accepté en TSI au lycée Louis Rascol à Albi qui était bien plus proche de chez moi..
Là bas j’étais le seul bac pro bien-sûr mais il n’y avait aucun mépris de la part des élèves classiques issus de STI2D qui étaient au contraire surpris de mes compétences en maths, physique, SII et même en français !
Une bonne partie du programme de sup en physique ainsi qu’en SII avait été déjà vue en CPES et cela faisait clairement la différence.
Ainsi la transition CPES-TSI s’est faite naturellement en travaillant graduellement jusqu’à la fin de la sup.
Alors, arrivé en spé, la transition se fait aussi très bien car la sup a été réussie, car la CPES en amont a été fructueuse !
En spé on travaille au maximum et on doit tenir le rythme jusqu’au concours pour finir l’aventure prépa en beauté !

Pour conclure, si vous êtes en bac pro et que les matières scientifiques sont étrangement vos matières préférées n’hésitez surtout pas à choisir la CPES d’Artaud. Si vous êtes mâture et motivé la CPES vous permettra de vous donner un bagage scientifique solide pour réussir ce que vous choisirez de faire par la suite, que ce soit une prépa TSI, un DUT ou un BTS ! Hans

Le lycée Artaud remercie Hans pour ce précieux témoignage.