Claudie Haigneré, née en 1957, est une scientifique, spationaute et femme politique, présidente d’Universcience à Paris entre 2010 et 2015, puis, jusqu’en 2020, conseillère auprès du directeur général de l’Agence spatiale européenne. Elle fût la première femme française et européenne dans l’espace.

Elle obtient son baccalauréat à quinze ans, puis étudie la médecine. Rhumatologue, spécialiste en médecine aéronautique, elle obtient un doctorat en neurosciences. Elle est en outre membre de l’Académie des technologies, du conseil scientifique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, de l’Académie des sports et membre libre de l’Académie des sciences d’outre-mer.

Après onze ans de sélection, Claudie Haigneré effectue en 1996 un vol de seize jours à bord de la station orbitale russe Mir (dans le cadre d’une mission franco-russe), pour effectuer de nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques.

En 1998, elle est nommée spationaute suppléante pour la mission franco-russe Perseus qui débute en 1999, à bord de Mir. Elle suit un entraînement complet d’ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.

En 1999, elle est intégrée à l’Agence spatiale européenne et rejoint le Corps européen des astronautes.

En 2001, elle suit un entraînement de neuf mois pour la mission Andromède. Première spationaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale (ISS), Claudie Haigneré, ingénieur de bord n° 1, réalise un programme expérimental dans les domaines de l’observation de la Terre, de l’étude de l’ionosphère, des sciences de la vie ainsi que des sciences de la matière.