Projet « Mon lycée dans le Verdon »

Projet « Mon lycée dans le Verdon »
Lundi 6 mars, les secondes 4 du lycée PGDG débarquent
sur les berges du Colostre !

Le Colostre, « qu’es a quo » ?
Le Colostre est un affluant du Verdon, long de 30Km et qui traverse entre autres la commune de St Martin de Bromes, dans le Parc naturel régional du Verdon, c’est là que nous nous sommes rendus !

On débarque donc au bord d’un magnifique petit cours d’eau, et y admirons sa ripisylve, c’est-à-dire tous les végétaux qui se développent au bord de l’eau.
On y retrouve en particulier des arbres qui affectionnent l’eau, à savoir, des saules, des aulnes glutineux, des noisetiers, des roseaux etc…
En moyenne un arbre consomme 200 L d’eau par jour !

Cette ripisylve constitue un écosystème particulier ; en effet, la végétation procure de l’ombre le long des berges, ce qui maintient une température de l’eau relativement basse et permet alors une meilleure oxygénation de l’eau.

Ces eaux fraiches et bien oxygénées sont alors en général propices à l’installation de la vie.
Par ailleurs, la ripisylve stabilise les berges et constitue un filtre naturel ; les racines des végétaux abritent des bactéries qui dégradent les polluants, contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau. Les roseaux d’ailleurs sont souvent utilisés pour filtrer les eaux usées.

Hellébore fétide, une des plantes de la ripisylve

Enfin, la ripisylve constitue un abri pour la faune et nous retrouvons des traces de cette faune : arbre taillé en mine de crayon par les castors, poils de sangliers accrochés aux écorces des arbres, écorces abimées par les sangliers s’y grattant etc….

Arbre taillé en mine de crayons par des castors

Julien qui nous accompagne nous explique que l’on va réaliser un IBGN Indice biologique global normalisé afin de déterminer la qualité biologique du Colostre.

La méthode se base sur l’identification d’invertébrés d’eau douce ; ils constituent ce que l’on appelle des bio-indicateurs. En effet, certains d’entre-deux étant plus ou moins sensibles à la pollution, grâce à leur présence ou à leur absence, on aura une idée de la qualité de l’eau du Colostre.

A nos épuisettes donc ! Il faut recueillir et déterminer les petites bêtes qui peuplent la rivière, voir si elles sont sensibles ou pas à la pollution, si elles vivent dans des eaux peu ou bien oxygénées…

Les résultats sont très bons ! Grace à la découverte de plusieurs larves de Perles qui sont très sensibles à la pollution, le Colostre obtient une note de plus de 18/20, signe de la très bonne qualité de son eau !

Merci à Julien, au Parc Régional du Verdon & à la Région Sud, aux secondes 4 ainsi qu’aux accompagnateurs pour ce joli projet.

Le journal du naturaliste Dignois en expédition dans le Verdon
par la classe de seconde 4, Lycée PGDG, Digne.

Zoom sur deux habitants du Colostre : le castor & la loutre.
Le castor & la loutre