Le soleil a joué à cache-cache et nous avons souvent marché à la queue leu leu (et à bonne distance les uns des autres) pour une évidente question de sécurité, mais nous avons pu observer les riches faune et flore du massif situé au pied de la montagne : yules, araignées, traces d’écureuils, iris, orchidées sauvages, roquette, dame de onze heures, asperges, plantes aromatiques (thym, romarin, cade).
Nous avons joué à « devine mon arbre », pour découvrir les sensations liées au toucher, à l’ouïe et à la proprioception : par équipes de deux, avec un guide et un élève fermant les yeux et devant retrouver son chemin une fois les yeux de nouveau ouverts.
Nous avons aussi découvert des constructions humaines utiles, comme les carrières, les canaux, les oliveraies, les citernes et les barrages : barrage de Bimont, barrage Zola (le père d’Emile), carrière de Bibemus, aqueduc de Doudon (qui transporte l’eau du Verdon pour alimenter la région en eau potable et éviter les épidémies), ainsi qu’une grotte naturelle (attention au risque d’effondrement). Les carrières offrent un spectacle visuellement étonnant et permettent d’extraire des blocs de pierre pour construire des maisons.
Et nous avons admiré la seule montagne du département : la Sainte-Victoire, peinte 87 fois par Paul Cézanne, peintre originaire de la ville d’Aix-en-Provence et ami de l’écrivain Emile Zola, si bien que, lors d’une pause, des croquis ont également été réalisés par les élèves à la façon de...
La boucle marchée, réalisée au cours de la journée, en partie sur les sentiers et en partie sur les chemins de défense contre les incendies (D.F.C.I., pour les véhicules des pompiers), faisait sept kilomètres.